
Jeffrey Cowen


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis né à Windsor (Ontario), mais j’ai grandi à London (Ontario), au Canada.
J’habite désormais : Point Edward (Ontario), Canada.
J’ai complété ma formation ou mes études à : Baccalauréat en arts de l’Université Western Ontario; diplôme en soins paramédicaux du Collège Fanshawe; certificat de base de lutte contre l’incendie de la Training Division Fire Academy de Crowley (Texas), États-Unis; certificat d’arboriste du Collège Lambton.
Ce que je fais au travail
Nous travaillons par quart de travail de 24 heures. Nous commençons à 7 h du matin et nous finissons à 7 h le lendemain. Au moment de la relève, le pompier que vous remplacez fait un bilan sur tout ce qui est arrivé d’important pendant son quart de travail. Après avoir discuté avec l’équipe qui nous passe le relai, nous vérifions les véhicules et le matériel. Ensuite, nous effectuons le nettoyage de routine de la caserne.
Pendant notre quart de travail, nous pouvons être appelés à intervenir dans le cas de déclenchements automatiques d’alarmes incendie, d’accidents de la route, de feux, de sauvetages techniques (comme des sauvetages par câble ou en eau), d’intoxications au monoxyde de carbone, d’urgences médicales et d’incidents concernant des matières dangereuses. Sur place, nous utilisons divers types d’équipement selon la situation. Par exemple, nous employons des outils de désincarcération, des pompes à incendie, des tuyaux et du matériel de lutte contre l’incendie, des génératrices, des scies à essence et des ventilateurs électriques ou à essence.
Les situations d’urgence peuvent être imprévisibles et nous devons parfois intervenir avant d’avoir pu recueillir tous les renseignements pertinents. Comme les opérations d’urgence ont lieu n’importe où, il est difficile de recenser tous les dangers potentiels. Ce n’est généralement pas dur de repérer le problème : les gens appellent le 911 pour le signaler. Par contre, il est parfois compliqué de choisir la meilleure solution pour résoudre ce problème. Les décisions reposent souvent sur des lignes directrices opérationnelles normalisées et sur l’expérience des pompiers plus anciens. Le travail d’équipe, l’altruisme et une communication efficace sont des éléments essentiels pour traiter les incendies et les urgences.
Pour notre travail, il est utile d’avoir des connaissances en mathématiques et en sciences. Dans les interventions concernant les matières dangereuses, les pompiers doivent avoir des connaissances de base en chimie et en physique. Il est important de comprendre certaines propriétés chimiques, comme la pression de vapeur, la densité relative et la toxicité, pour apporter une solution sûre et efficace à un problème concernant une matière dangereuse. Pour lutter contre le feu, il faut absolument des connaissances en physique. Il est extrêmement important d’avoir des connaissances de base des lois de la thermodynamique et des gaz pour réussir à éteindre un incendie dans un bâtiment. Les personnes qui actionnent les dispositifs de pompage doivent avoir de bonnes connaissances en mathématiques pour faire les calculs hydrauliques qui permettent d’établir les bonnes pressions de refoulement des pompes à incendie.
Mon parcours
À la fin de mes études secondaires, je ne savais pas quel métier je voulais faire. Donc, je suis allé à l’université dans le but d’obtenir un baccalauréat en sciences. Hélas, j’ai vraiment eu du mal avec les sciences au niveau universitaire, alors que j’étais bon au secondaire. J’ai réussi de justesse ma première année d’université. J’ai donc changé de voie pour un baccalauréat en arts, et j’ai suivi les cours qui m’intéressaient. L’été, j’ai travaillé pour une entreprise d’aménagement paysager, puis j’ai été apprenti dans une entreprise d’arboriculture. C’est là que j’ai réalisé que je préférais un emploi physique. Cependant, je trouvais l’aménagement paysager et certains aspects de l’arboriculture vraiment ennuyeux.
Après l’université, j’ai pensé à une carrière de pompier. J’ai discuté avec des pompiers de la Ville de London, qui m’ont conseillé de passer un diplôme en soins paramédicaux, parce que le rôle des pompiers s’étend de plus en plus au sein des services médicaux d’urgence. J’ai suivi ce conseil, et je me suis inscrit au programme de soins paramédicaux du Collège Fanshawe. Après ce programme, j’ai réussi le programme de base de pompier au Texas.
Après mes études de soins paramédicaux, j’ai travaillé un certain nombre d’années comme ambulancier paramédical, tout en essayant d’être recruté dans un service d’incendie. La concurrence pour entrer chez les pompiers est féroce. La première fois que j’ai passé une entrevue pour un poste au Service d’incendie de Sarnia, je n’ai pas réussi. La fois suivante, quand la Ville de Sarnia a lancé un recrutement de pompiers, j’ai de nouveau présenté ma candidature et j’ai été invité à une entrevue. Pour cette deuxième entrevue, j’ai consacré plus de temps à m’entraîner et à me préparer, et j’ai décroché le poste.
Ce qui me motive
J’adore mon métier! C’est le travail idéal pour moi. Quand j’ai réfléchi à une carrière, je savais que je ne voulais pas rester assis derrière un bureau. Je voulais un métier exigeant physiquement, où il fallait se retrousser les manches. Je voulais travailler au sein d’un groupe, pour accomplir des choses difficiles. J’avais besoin d’un emploi qui puisse être imprévisible, chaotique, avec une pointe de danger. Pompier répondait à tous ces besoins. J’aime toutes les facettes de ce métier, des interactions avec le public aux interventions en cas d’incendie ou d’urgence, en passant par le nettoyage des tuyaux et du matériel. Pompier, c’est le genre de travail que vous pouvez faire pendant 100 ans et au bout de cette période, vous ne savez pas tout et vous n’avez pas tout vu. Pour être un bon pompier, vous devez apprendre et vous entraîner sans cesse. C’est un aspect qui m’a toujours plu dans ma carrière idéale. J’aime faire un métier qui valorise l’honnêteté, l’intégrité, le courage et le dur travail physique. C’est un privilège de faire partie de la fière histoire des services d’incendie.
Comment j’influence la vie des gens
Pompier est un métier qui peut être extrêmement gratifiant. Ce travail vous donne l’occasion de rencontrer et d’interagir avec toutes sortes de gens de votre collectivité. En tant que pompier à Sarnia, je me sens investi dans ma collectivité. C’est un privilège de pouvoir essayer d’aider les gens quand ils sont confrontés à une situation d’urgence quelconque. C’est impossible de décrire ce que l’on ressent quand on a contribué à sauver une vie.
En dehors du travail, je
En dehors du travail, j’aime passer du temps avec ma famille. Nous aimons faire du vélo et de la planche à pagaie. L’été, nous allons nous détendre à la maison mobile de mes beaux-parents, près d’Ipperwash. Avec certains collègues, nous nous entraînons ensemble les jours de congé. La Sarnia Professional Firefighters Association fait beaucoup de collectes de fonds et de travail bénévole à Sarnia, et je participe à quelques-unes de ses activités de collecte.
Mon conseil aux autres
Aux jeunes intéressés par la carrière de pompier, je conseille vivement d’obtenir un diplôme de niveau postsecondaire. Un diplôme en soins paramédicaux ou en science du feu est un atout pour quiconque brigue un emploi dans un service d’incendie. Un stage ou une expérience professionnelle dans un métier spécialisé est aussi un atout. Les candidats sont nombreux pour relativement peu de postes de pompiers. Pour intégrer un service d’incendie, vous devez être motivé, être capable d’apprendre seul, posséder d’excellentes compétences interpersonnelles et savoir écouter.
- Arts visuels
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- Éducation physique/Santé
- Histoire
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Jouait à des jeux vidéo
- Ne voulait jamais être en classe
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard