
Jamie Sevigny


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Saguenay, au Québec, au Canada.
J’habite désormais : Saint-Bruno, au Québec, au Canada
J’ai complété ma formation ou mes études à : Baccalauréat en génie électrique de l’Université Concordia (programme coopératif)
Ce que je fais au travail
Je travaille à de très grands projets qui mettent à contribution de nombreuses expertises très variées. Par exemple, en tant qu’ingénieure en gestion de projets pour la composante terrestre de la mission de la Constellation RADARSAT (MCR), je m’assurais que le produit était conforme aux exigences établies au début du projet et aux exigences de sécurité imposées par le gouvernement du Canada. Je m’assurais aussi qu’il pouvait interagir avec les différents composants externes (par exemple les antennes et les lignes de communication). Ce travail comportait énormément d’interactions avec de nombreux intervenants différents.
Je passe parfois la journée en réunion pour suivre l’état d’avancement d’un projet et discuter d’enjeux, de mesures et de responsabilités. Je m’assure que le travail est fait ou qu’il le sera. Ma formation en génie m’aide à comprendre le projet, les exigences à respecter et la conception. Elle me permet aussi de m’entretenir avec les différents spécialistes techniques et de comprendre leur langage.
Nous passons notre temps à résoudre des problèmes. Lorsqu’il y a une difficulté ou une modification mineure à une petite partie du projet, nous devons pouvoir en comprendre l’incidence sur toutes les différentes interfaces et déterminer si ses répercussions sur les exigences toucheront les utilisateurs. Nous devons faire preuve de créativité pour proposer des solutions de rechange. Les membres de mon équipe sont bilingues, si bien que nos réunions se déroulent en français ou en anglais, ou même dans les deux langues, selon les personnes présentes. La plupart des documents des projets sont rédigés en anglais, mais les documents officiels destinés au public doivent être diffusés dans les deux langues officielles.
Mon parcours
Au secondaire, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie. J’ai mis l’accent sur les mathématiques et les sciences parce que ces matières me plaisaient et qu’elles ouvraient bien des possibilités. Ce fut une excellente décision. Pendant mes études secondaires, je ne savais même pas que le Canada avait une agence spatiale. À l’université, pendant mes études en génie électrique, j’étais attirée par l’électronique numérique parce que c’était un domaine très tendance à l’époque. Avant d’obtenir mon diplôme, je me suis rendue dans la Silicone Valley, en Californie, pour un entretien d’embauche. C’était alors LA place où aller, mais les gens ne faisaient pratiquement rien d’autre que de travailler. Ce type de vie ne m’intéressait pas. Dans les stages de travail faisant partie de mon programme coopératif, j’ai entendu parler de l’Agence spatiale canadienne. C’est là que je voulais travailler!
Mon premier emploi permanent à l’ASC était dans le secteur des opérations, où j’ai passé huit ans. J’ai ensuite opté pour la gestion de projets, parce que je voulais connaître directement les premières phases d’un projet. Je voulais travailler à l’étape où on prend les décisions concernant la portée, les exigences, la conception et la mise en œuvre du projet. Mes parents m’ont influencée, mais sans jamais me pousser ni me forcer. Ils m’ont fait comprendre la pertinence de rester en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) parce que ces disciplines offrent des possibilités infinies. Mais j’ai trouvé difficile de ne pas avoir beaucoup de services d’orientation professionnelle. De nos jours, les gens sont plus connectés, ce qui leur donne une longueur d’avance à cet égard. Tout le monde vit des difficultés ou des échecs. Au lieu de t’y attarder, il faut aller de l’avant et explorer les nouvelles portes qui s’ouvrent.
Ce qui me motive
L’une des choses qui me motivent, c’est que je travaille à des projets qui aboutiront dans l’espace (!) et qui seront utiles aux Canadiens. Lorsque je travaillais comme instructrice en robotique, j’enseignais aux gens à utiliser cette technologie dans un environnement de microgravité. Aujourd’hui, on utilise en télémédecine des bras robotiques commandés à distance pour traiter des patients qui n’ont pas accès à des professionnels de la santé. La mission de la Constellation RADARSAT (MCR) permet d’obtenir des images du Canada en temps quasi réel. Ces images peuvent servir à détecter des navires, à faciliter les activités de rétablissement après une catastrophe, par exemple une inondation ou un tremblement de terre ou à faire le suivi des déversements d’hydrocarbures et j’en passe.
Un autre aspect qui me plaît beaucoup, c’est de travailler en équipe. Il faut beaucoup de monde pour que tout fonctionne bien. Et comme personne ne connaît tous les aspects du projet, nous devons travailler ensemble. C’est parfois difficile, mais ça en vaut vraiment le coup.
Comment j’influence la vie des gens
Les projets spatiaux canadiens présentent énormément d’avantages pour la population. L’Agence spatiale canadienne a pour mandat « de promouvoir l’exploitation et l’usage pacifiques de l’espace, de faire progresser la connaissance de l’espace au moyen de la science et de faire en sorte que les Canadiens tirent profit des sciences et techniques spatiales sur les plans tant social qu’économique ». Sans projets spatiaux, les téléphones cellulaires, les systèmes GPS et les prévisions météo n’existeraient pas. Par exemple, la mission de la Constellation RADARSAT (MCR) est de surveiller le Canada, son territoire, ses eaux et ses côtes. Je suis fière de participer à cette mission.
En dehors du travail, je
Il est vraiment important d’avoir une vie à l’extérieur du travail. Je fais beaucoup d’activités en lien avec ma famille. J’ai siégé pendant plus de huit ans au conseil d’administration de la garderie subventionnée que fréquentaient mes enfants. Je fais maintenant du bénévolat comme assistante sur la glace pendant les entraînements de ringuette de ma fille (même si je n’ai jamais pratiqué ce sport). Il y a moins de deux ans, j’ai appris à jouer au hockey (je n’ai jamais été une bonne patineuse). Je pratique aussi régulièrement certaines activités sportives et j’ai participé à des courses de fond très chouettes avec des amis et des collègues. J’aime sortir avec mes amis. Pour me détendre, je joue du piano.
Mon conseil aux autres
Pour lancer quelque chose dans l’espace, il faut mettre à contribution de nombreuses personnes et spécialités différentes. C’est la grande diversité de nos équipes qui en fait la force. Si tu souhaites travailler dans le domaine, choisis un champ d’études que tu aimes. Prends de l’expérience dans des projets de groupe, car il est primordial d’apprendre à bien travailler en équipe.
Je travaille comme ingénieure dans l’équipe de gestion des projets spatiaux techniques.
- Arts dramatiques
- Commerce et économie
- Mathématiques
- Alimentation et nutrition
- Sciences
- Éducation physique/Santé
- Technologie
- Morale et culture religieuse
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait recevoir des instructions précises
- Était très créative
- Ressentait une grande satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait mieux en expérimentant