
Farah Qaiser


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née et j’ai grandi en Arabie saoudite.
J’habite désormais : Je vis maintenant dans la région du Grand Toronto, au Canada.
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai complété un baccalauréat ès sciences au campus de Mississauga de l’Université de Toronto, où je me suis spécialisée en biologie moléculaire, avec une mineure en chimie.
Ensuite, j’ai obtenu une maîtrise en sciences du département de génétique moléculaire de l’Université de Toronto. C’est là que j’ai effectué du séquençage et des analyses de l’ADN de diverses personnes afin de mieux comprendre les troubles neurologiques, comme l’épilepsie.
Ce que je fais au travail
Je travaille maintenant comme directrice de la recherche et des politiques chez Evidence for Democracy. Nous sommes une organisation canadienne qui promeut l’utilisation de données probantes dans les décisions gouvernementales. Je mène des recherches et je coordonne des efforts politiques pour renforcer l’utilisation de la science et des données probantes dans le processus décisionnel des gouvernements.
En ce moment, la plupart de mes recherches portent sur la transparence. En termes simples : le grand public (c’est-à-dire des gens comme toi et moi) peut-il avoir accès aux données probantes qui derrière les politiques? J’examine les politiques créées par les ministères et les organismes fédéraux, des politiques comme celles sur le financement, les règlements ou les projets de loi du gouvernement (c’est-à-dire des nouvelles lois qui sont proposées). Je vérifie si les données probantes utilisées pour orienter une politique sont claires. Je vérifie aussi comment elles ont été utilisées.
Mes journées ne se ressemblent jamais! En plus de mener des recherches, je reste à l’affût des changements apportés aux politiques scientifiques au Canada. Je me tiens au courant des motions (demande ou proposition d'un ou une député(e)) au Parlement. Il m’arrive aussi de diriger des séances de formation sur les politiques destinées aux scientifiques.
Comme je n’ai pas été formée pour ce travail, j’apprends quelque chose de nouveau tous les jours. En revanche, tout ce que j’ai appris au cours de formation de scientifique m’a aidé à me préparer à ce moment. Par exemple, je sais comment rechercher des informations. Je comprends le jargon technique. Je peux aussi travailler en équipe pour respecter des délais serrés. Ce sont quelques-unes des compétences que j’applique à mon travail aujourd’hui.
Mon parcours
Jamais je n’ai pensé me retrouver là où je suis aujourd’hui! En gros, je suis scientifique de formation, mais je travaille maintenant dans le monde des politiques.
Au cours de mes études de premier cycle (baccalauréat), je voulais en apprendre plus sur le fonctionnement de nos cellules. J’ai donc étudié la biologie moléculaire. En dehors des cours, j’écrivais pour le journal étudiant du campus. Dans le cadre de ce rôle, j’ai pu parler aux étudiantes et étudiants, aux professeures et professeurs, et au personnel des projets de recherche qu’ils et elles menaient. J’ai aussi découvert différents efforts communautaires et de toutes nouvelles initiatives. Au fil de mes rédactions, j’ai constaté que les mêmes enjeux étaient soulevés encore et encore. L’un des problèmes qui ressortaient souvent était le fait que les scientifiques faisant partie des communautés historiquement exclues se heurtaient à des obstacles systémiques au fil de leur carrière scientifique. Un autre problème qui était soulevé est que la science semblait occuper une place limitée dans le processus décisionnel du gouvernement.
Pendant mes études de deuxième cycle, j’ai aussi cherché à régler ces enjeux. Je souhaitais participer à l’édification d’une culture scientifique engageante et inclusive. J’ai donc dirigé différentes activités de vulgarisation scientifique, d'élaboration de politiques et de communication. Par exemple, j’ai écrit des articles scientifiques pour des médias et j’ai cofondé le Toronto Science Policy Network (Réseau de politiques scientifiques de Toronto). J’ai aussi dirigé des marathons d’édition Wikipédia pour lutter contre les préjugés sexistes de cette encyclopédie en ligne.
Je travaille maintenant comme directrice de la recherche et des politiques chez Evidence for Democracy. Je siège également au Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef et je fais partie de l’équipe de direction de 500 Women Scientists.
Ce qui me motive
Je suis heureuse de me porter à la défense de la science dans le cadre de mon travail. J’aime particulièrement parler à des personnes issues de domaines différents. Je suis aussi ravie d’utiliser les compétences que j’ai développées en tant que scientifique pour contribuer à faire une différence pour la communauté scientifique élargie du Canada. Ma carrière est personnellement enrichissante, car les enjeux qui touchent la science canadienne et qui me touchent en tant que scientifique sont des problèmes que je peux maintenant aborder grâce à mon travail.
Comment j’influence la vie des gens
La pandémie de COVID-19 a mis la science sous les projecteurs du monde entier comme jamais auparavant! La science est devenue plus courante dans les médias. Grâce à la science, nous avons développé des outils, comme les vaccins à ARNm et le séquençage du génome, que les gouvernements ont pu utiliser pour lutter contre la pandémie.
Mais malgré cela, au Canada, la science se heurte à de nombreux défis. À titre d’exemple, on peut souligner le sous-financement important lorsqu’il s’agit de soutenir l’infrastructure de recherche et les chercheuses et chercheurs. Cela aura aussi une incidence sur la prochaine génération de scientifiques. D’autres questions portent sur la précision à laquelle les gouvernements fédéral et provinciaux s’appuient sur la science et les données probantes pour prendre des décisions. Ce sont là quelques enjeux que j’aborde dans mon travail. Je suis chanceuse de pouvoir me porter à la défense de la science. J’ai l’impression de faire une différence lorsqu’il s’agit de soutenir la grande communauté scientifique canadienne.
En dehors du travail, je
J’aime regarder des émissions télévisées et lire des livres dystopiques ou riches en action. Récemment, j’ai commencé à courir et je découvre divers sports de plein air comme le kayak. Je siège également au Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef et je fais partie de l’équipe de direction de 500 Women Scientists.
Mon conseil aux autres
Il y a tant de possibilités de carrière qui s’offrent à toi, allant de la rédaction scientifique à la communication en passant par le monde des politiques. N’aie pas peur d’essayer quelque chose de différent, même si cela ne correspond pas à tes objectifs professionnels à long terme!
- Histoire
- Littérature et langues
- Sciences
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Aimait la lecture
- Ressentait une grande satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
- Apprenait mieux en expérimentant