Erin Marie Gonzalez

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née à Manille, aux Philippines. J’ai déménagé au Canada en 1998, à l’âge de 7 ans. J’ai grandi à Mississauga (Ontario).

J’habite désormais : À Milton (Ontario), au Canada, où ma famille a déménagé en 2009.

J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai suivi le programme de gestion culinaire au Collège George Brown, à Toronto.

Ce que je fais au travail

Je m’occupe du suivi des stocks, je planifie les tâches de l’équipe, je traite les commandes de gâteaux, je fais des suivis auprès des clients, je réponds aux courriels, je surveille les médias sociaux et j’évalue le rendement des employés.

Mes compétences en STIM me servent, car je dois faire beaucoup de calculs, notamment en préparant des gâteaux personnalisés. Ainsi, je développe des recettes en modifiant les poids et les mesures selon la qualité des ingrédients, les types d’ingrédients et leurs interactions. Par exemple, je dois calculer le poids du fondant selon la hauteur, la largeur et la longueur d’un gâteau.

Nous préparons les gâteaux sur des supports en bois, en carton ou en mousse de polystyrène, selon la hauteur, le poids et la structure du gâteau. Des tiges d’acier recouvertes de plastique, des bâtonnets en bois, des brochettes, des pailles, etc. soutiennent le gâteau. On choisit le matériel selon la structure du gâteau, le type de glaçage et le rôle que jouera le gâteau (s’il sera consommé ou s’il jouera un rôle purement décoratif). J’utilise plein d’autres outils, comme des laminoirs à pâtes, des malaxeurs à gros volume, des étuves de fermentation, des robots culinaires, des plateaux élevés et des fours. Je ne fais pas que décorer les gâteaux : je prépare la pâte, que je réserve ensuite sur des plateaux, car on doit la laisser lever pendant des heures. Puis j’en prends des portions pour faire des gâteaux individuels.

Mon parcours

Arrivée à ma dernière année d’études secondaires, je savais déjà que je voulais devenir chef de cuisine. Même si je n’en étais pas toujours consciente, les arts culinaires m’ont toujours passionnée. Petite, je n’ai jamais eu de maison de poupée. Avant tout, je désirais une cuisine de jeu avec des aliments et des chariots d’épicerie. Avec les années, j’ai commencé à expérimenter avec de la vraie nourriture.

Mes parents ne voyaient pas comment j’allais réussir dans une telle carrière. Les personnes qu’ils ont consultées leur ont dit de me laisser aller travailler dans une cuisine. On nous a dit que je verrais immédiatement si j’aimais un tel emploi. En effet, j’ai tout de suite su que j’avais choisi le bon cheminement professionnel.

Je me suis inscrite au Collège George Brown, qui est reconnu comme la meilleure école culinaire au Canada. Les professeurs sont parmi les meilleurs chefs du monde. Ils viennent de partout, de l’Angleterre jusqu’en Inde, en passant par le Canada. J’ai obtenu un diplôme en gestion culinaire. Pendant mes études, j’ai également travaillé à temps partiel dans deux restaurants de la ville et j’ai fait un stage au restaurant du Musée royal de l’Ontario. Un an après avoir obtenu mon diplôme, je suis devenue chef pâtissière au restaurant Trattoria Mercatto, dont le propriétaire était un des finalistes lors de la première saison de l’émission Top Chef Canada.

De nombreuses années plus tard, ma mère a voulu ouvrir une boulangerie qui vendrait des produits philippins faits maison. Tout d’un coup, la carrière que mes parents ne voulaient pas que je poursuive les aidait à réaliser leurs propres rêves. De toute façon, personne n’aurait pu me convaincre de changer de carrière. Je savais ce que je voulais faire et j’avais travaillé si fort pour y parvenir. C’est ainsi que je suis arrivée là où je suis maintenant.

Ce qui me motive

Ma carrière peut être très difficile, surtout parce qu’elle implique la gestion d’une entreprise familiale. Mais ce qui me motive le plus, c’est de voir à quel point la boulangerie est devenue un deuxième foyer pour de nombreux clients et aussi pour le personnel. Chez nous, les limites typiques d’un lieu de travail habituel ne s’imposent pas. Nous commençons chaque jour par une prière, et nous sommes assez indulgents avec les membres de notre famille. Ce qui m’inspire également, c’est de voir que le mode de vie familial que nous menons à la boulangerie suscite un engagement aussi profond de la part de nos employés. Ils s’impliquent volontairement, même durant leur temps libre!

Comment j’influence la vie des gens

Ma carrière me permet de rappeler aux autres ce qui compte vraiment dans la vie. Je prépare des biscuits, du pain et des gâteaux faits maison pour des repas familiaux. Parfois, nos clients réguliers nous font part de leurs histoires de produits de boulangerie faits maison. Nous les aidons à faire revivre des traditions familiales.

En dehors du travail, je

Pour me détendre, j’écoute de la musique country, je lis des livres, je regarde des films et je passe du temps avec les gens que j’aime.

Je fais toujours du bénévolat à mon église, dans le cadre du programme Singles for Christ, qui encourage les jeunes professionnels et les jeunes adultes ainsi que leurs familles à intégrer la foi dans leur vie.

Je demeure active en allant au gymnase et en faisant de la randonnée, du kayak et parfois du camping. Ce sont toutes des activités qui m’aident à me relaxer. Aussi, je m’amuse à faire des peintures et des dessins.

Mon conseil aux autres

N’aie pas peur de l’inspiration. Laisse ton cœur et tes désirs te montrer la voie, puis fais appel à ta foi et à ta raison pour prendre des décisions. Vois ce qui est possible dans ce qui semble impossible et tu n’échoueras jamais. Le seul vrai échec est de cesser d’essayer.