Emily Jobson

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : À Chetwynd (Colombie-Britannique), au Canada.

J’habite désormais : À Calgary (Alberta), au Canada.

J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai obtenu des diplômes de l’Université du nord de la Colombie-Britannique et de l’Université de Calgary, et une maîtrise de l’Université Royal Roads.

Ce que je fais au travail

Je travaille avec diverses équipes d’employés à Chevron. Je veille à minimiser ou éliminer les impacts environnementaux associés aux activités de l’entreprise. Dans la plupart des cas, nous pouvons suivre des règles environnementales ou des pratiques exemplaires déjà en place. Je m’assure que nous y adhérons. Dans l’absence de règles ou de pratiques établies, nous visons une amélioration continue. C’est la bonne chose à faire. Parfois, j’étudie une situation très précise, comme l’exploitation d’une tour de forage. D’autres fois, je dois prendre un peu de recul afin d’apprécier l’impact régional ou cumulatif. Par exemple, j’évalue le volume total d’eau tiré d’un bassin versant et les impacts potentiels sur les étendues d’eau environnantes.

Je passe beaucoup de temps à discuter avec mes collègues ou avec des personnes à l’extérieur de l’entreprise, comme les organismes de réglementation, d’autres entreprises et les habitants des collectivités où nous travaillons. Je dois prendre beaucoup de décisions, et souvent en peu de temps. Je dois donc être capable de penser sur le vif et de prendre rapidement une décision, que j’espère être la bonne, à la lumière de toutes les informations disponibles.

Mon parcours

Comme beaucoup d’autres personnes, je n’avais pas bien réfléchi à mon cheminement professionnel au moment où j’ai terminé l’école secondaire. J’ai trouvé mon emploi actuel un peu par hasard. J’ai d’abord travaillé comme gestionnaire de bureau pour une entreprise pipelinière. Durant la même période, il y a eu un important déversement de pétrole dans ma ville natale. Cet événement a éveillé mon intérêt pour une carrière dans le domaine environnemental. J’ai obtenu un diplôme en gestion environnementale, puis mon employeur m’a affectée au service de la Santé, de l’Environnement et de la Sécurité. Après un certain temps, j’ai réalisé que j’adorais travailler dans le domaine environnemental. Quand j’ai commencé à travailler pour Chevron, mes responsabilités étaient toutes orientées vers la protection de l’environnement. Pendant que je travaillais à temps plein, j’étudiais à l’Université Royal Roads à Victoria, en Colombie-Britannique. Je n’avais pas beaucoup de temps libre!

J’ai fini par obtenir une maîtrise en environnement et gestion. Même si je n’ai pas de diplôme en sciences pures, mon travail touche à divers sujets liés aux STIM, dont l’hydrologie, les changements climatiques et la géologie. Je dois souvent suivre des formations en STIM afin de mieux comprendre les dossiers sur lesquels je travaille.

Ce qui me motive

J’aime la capacité de prendre des décisions et le respect qu’on me témoigne. J’aime beaucoup parler avec la population, surtout les habitants des collectivités dans lesquelles nous travaillons. Je les informe sur les façons de faire adoptées par Chevron. Je pense qu’il y a beaucoup de désinformation sur les compagnies pétrolières et gazières. Donc, je prends le temps de bien expliquer ce que nous faisons en réalité. Aussi, cela peut paraître étrange, mais j’aime lire des trucs juridiques, comme les lois et les règlements. Je pense que si je n’avais pas mon emploi actuel, je serais avocate.

Comment j’influence la vie des gens

Ma carrière est importante parce que je suis une défenseure de l’environnement qui travaille pour une entreprise pétrolière et gazière. Parfois, en travaillant au sein du système, on peut accélérer le changement. Mais il peut être difficile de concilier mon identité « défenseure de l’environnement » et mon identité « employée d’entreprise pétrolière et gazière », tout en respectant mes valeurs personnelles et en conservant une intégrité professionnelle.

En dehors du travail, je

J’aime voyager et j’ai visité de nombreux pays au fil des ans. Ma carrière me procure assez de temps libre et d’argent pour voyager très souvent! Quand je suis chez moi, je fais beaucoup de vélo. Je participe à des courses sur route et je commence à faire du vélo de montagne aussi. L’hiver dernier, j’ai même acheté un vélo à pneus surdimensionnés. Par ailleurs, mon mari et moi avons un chien et nous accueillons temporairement des chiens abandonnés en appui à l’organisme Alberta Animal Rescue Crew Society.

Mon conseil aux autres

Tu n’as pas besoin de savoir quelle carrière entreprendre dès la fin de l’école secondaire. Tu peux attendre d’être un peu plus vieux pour prendre une décision à la lumière de tes études postsecondaires, ainsi que de tes expériences professionnelles et bénévoles.