
Chris Glover


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada
J’habite désormais : New York, aux États-Unis
J’ai complété ma formation ou mes études à : Je suis titulaire d’un baccalauréat en informatique de l’Université Thompson-Rivers de Kamloops, en Colombie-Britannique.
Ce que je fais au travail
La plupart du temps, je passe mes journées à résoudre une série interminable de problèmes. Il s’agit souvent de problèmes techniques, comme la modélisation de la réaction aux collisions physiques, par exemple en cas de collision d’une pale d’hélicoptère en rotation avec quelque chose de solide. Lorsque le problème est moins technique, il peut s’agir, par exemple, de déterminer comment interpréter une série d’exigences énoncées par l’un de nos concepteurs de jeux vidéo. C’est ce qui me plaît énormément dans ce type de travail en équipe. En faisant les calculs mathématiques à la base d’un modèle de physique particulier, je mets directement en pratique les connaissances acquises pendant mes études. Aussitôt après, je dois déterminer le meilleur moyen de saisir la signification exacte d’une série d’exigences abstraites.
Pour les aspects techniques, je passe la plus grande partie de mon temps à l’ordinateur à utiliser divers progiciels de modélisation et de simulation ou à écrire du code. La plupart des jours, je consacre de nombreuses heures à mettre directement en pratique ma formation en informatique, car mes connaissances dans le domaine sont essentielles pour toutes les décisions techniques que je prends. Cependant, la résolution de ces problèmes fait aussi grandement appel à ma créativité parce que, dans les jeux vidéo, la réponse que nous cherchons ne reflète pas toujours la réalité. Par exemple, dans le monde réel, un hélicoptère serait détruit si ses pales heurtaient un bâtiment, mais un jeu vidéo doit être plus amusant que cela. C’est pourquoi je dois utiliser ma créativité et mes compétences en mathématiques et en informatique pour concevoir les systèmes.
Mon parcours
Mon parcours professionnel a été sinueux, car je n’avais pas au départ l’intention de développer des jeux vidéo. De fait, je n’avais même pas l’intention de faire carrière en informatique.
Je suis entré à l’université en génie mécanique à l’automne 1997. Mais, à la fin de la première année, je me suis rendu compte que je n’aimais pas vraiment ce domaine. J’avais l’intention de prendre une année sabbatique pour penser à ce que je voulais faire.
Pendant l’été, je me suis dit que je risquais de ne jamais reprendre mes études si je m’arrêtais pour une année. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire à des cours de sciences de portée générale (principalement en physique, soit la partie du génie mécanique qui me plaisait vraiment!). Je me suis aussi inscrit à certains cours d’informatique préalables pour des cours de physique de niveau supérieur qui m’intéressaient. Auparavant, je ne connaissais à peu près rien en programmation ou en informatique. Mais, avant la fin de l’année, j’avais la piqûre. C’est pourquoi je me suis inscrit en informatique l’année suivante et j’ai obtenu quelques années plus tard mon baccalauréat avec majeure en informatique.
Au début, j’ai travaillé comme programmeur pour une petite entreprise de développement Web. J’ai ensuite été au service de plusieurs entreprises de génie logiciel. Comme la plupart des ingénieurs en logiciels, j’ai commencé par écrire de petites sections de code informatique assez simple faisant partie d’un grand système conçu par une autre personne. À mesure que je prenais de l’expérience, j’ai commencé à travailler plus souvent en conception. Mon travail de programmation devenait plus complexe, mais j’en faisais moins.
Je suis maintenant ingénieur principal en logiciels – physique aux Avalanche Studios à New York.
Ce qui me motive
Ce qui est le plus formidable dans le développement de jeux vidéo, c’est que ce domaine représente le mieux l’association parfaite entre l’art et le génie. Comme j’ai aussi une formation en musique, j’adore travailler sur des choses qui présentent un défi à la fois sur le plan technique et sur celui de la création.
Pour mieux illustrer ce double défi, prenons l’exemple de la très grande rapidité des changements technologiques que l’on observe dans le domaine des jeux vidéo. Les sauts technologiques, à quelques années d’intervalle, nous permettent d’en faire plus. On parle souvent d’une meilleure qualité graphique, mais les progrès ne se limitent pas à cet aspect. Nous pouvons faire des simulations de paramètres physiques avec plus de précision, améliorer l’intelligence artificielle, intégrer les animations de manière plus réaliste et concevoir des mondes plus grands et plus immersifs. Mais aucune de ces nouvelles caractéristiques formidables n’est le fruit du hasard. Nous devons les créer – et c’est ce qui me plaît le plus. Je peux me demander, par exemple : « Comment mettrons-nous à profit la puissance supplémentaire de ce processeur multicœur pour rendre la conduite des voitures plus amusante? » Puis la créativité entre en jeu. Comme je l’ai dit, il s’agit du mélange parfait de la créativité pure et de l’informatique.
Comment j’influence la vie des gens
Comme on vend des millions d’exemplaires des produits sur lesquels je travaille, d’innombrables personnes les utilisent tous les jours. Dans une optique encore plus concrète, une grande partie de mes efforts permet à mes collègues de mieux faire leur travail. Je prends cet aspect très au sérieux. Sans moi, ils auraient beaucoup plus de difficulté à élaborer les jeux vidéo.
En dehors du travail, je
Je suis aussi un musicien assez accompli. D’ailleurs, je consacre la plus grande partie de mon temps libre à m’exercer ou à donner des spectacles avec l’un des groupes dont je fais partie.
Mon conseil aux autres
Développer des jeux vidéo, c’est à la fois difficile et très enrichissant. Avec mon diplôme en informatique, j’ai eu plus de facilité à entrer dans le domaine, car je pouvais immédiatement mettre mes compétences en pratique pour développer les jeux. Il est essentiel d’en apprendre le plus possible en dehors des cours pour connaître du succès. Ce serait une bonne idée de te spécialiser dans un domaine, par exemple le réseautage, le graphisme ou la physique en temps réel.
Je conçois des logiciels pour les systèmes de physique des jeux vidéo, d’ordinaire en ce qui touche la création de contenu. Plus précisément, je consulte notre équipe d’artistes pour connaître leurs besoins, puis je conçois les systèmes qui leur permettront de construire le jeu vidéo proprement dit.
- Informatique
- Cours de métiers
- Mathématiques
- Musique
- Sciences
- Technologie
- Appréciait travailler seule
- Aimait travailler avec ses mains
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Jouait à des jeux vidéo
- Donnait peu d'importance à ses notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait mieux en expérimentant
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
- Aimait concevoir ou fabriquer des objets