
Anne Simonen


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à :J’ai grandi à Rossland, en Colombie-Britannique.
J’habite désormais :Je vis à Nelson, également en Colombie-Britannique.
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon diplôme en génie civil au British Columbia Institute of Technology (BCIT). J’ai ensuite obtenu mon baccalauréat en gestion de construction au même établissement.
Ce que je fais au travail
Mes journées varient selon le projet sur lequel je travaille. Parfois je dois apprendre de nouvelles choses alors je fais de la recherche. Par exemple, lorsque j’ai travaillé sur un projet de traitement des eaux usées à Dawson, au Yukon, j’ai fait beaucoup de recherche sur le climat nordique. J’ai également dû m’informer sur la façon de construire différemment dans les régions très au nord pour que les structures résistent au gel. Certaines journées, lorsque je conçois une conduite maîtresse, p. ex., je fais des calculs, habituellement dans Excel. Ces calculs m’aident à assurer que les tuyaux sont de la bonne taille pour pouvoir alimenter adéquatement toutes les habitations et les prises d’eau d’incendie. J’utilise ensuite un logiciel pour dessiner la conduite en 3D afin qu’un entrepreneur ou une entrepreneure puisse la construire. Je me rends parfois sur le chantier pour vérifier si la construction respecte mes plans. Je fais partie d’une équipe qui comprend notamment une personne qui supervise mon travail. L’équipe comprend également les collègues avec qui je travaille directement sur un projet donné.
J’effectue continuellement de la résolution de problèmes. Parfois, les problèmes sont simples. Les problèmes simples sont ceux qui ont une solution que j’ai apprise à l’école ou qui sont abordés dans des lignes directrices. Mais je rencontre souvent des problèmes pour lesquels il n’y a pas de solution « toute faite », même aux yeux de spécialistes. Dans de telles circonstances, je travaille avec d’autres collègues affectés au projet pour chercher une nouvelle solution.
En ce qui concerne les matières étudiées à l’école, j’utilise manifestement beaucoup de notions de physique, de mathématiques et de sciences générales. Mon travail fait également appel à une grande part de créativité. La réalisation de dessins à l’intention d’une entreprise de construction est décidément une démarche créative. Mes collègues et moi voulons toujours nous assurer que ce qui sera construit sera non seulement fonctionnel, mais également esthétique. Il faut avoir le sens du détail et de la créativité pour relever un tel défi. La résolution de problèmes est également un exercice créatif parce qu’il faut considérer une question de plusieurs points de vue pour trouver la meilleure solution. Souvent, la réponse n’est pas évidente.
Mon parcours
À l’école, j’ai beaucoup aimé la littérature et les arts de langue anglaise. Je réussissais mieux dans ces matières qu’en mathématiques ou en sciences. J’ai d’abord pensé que j’obtiendrais un diplôme en littérature anglaise. Toutefois, vers la fin du secondaire, j’ai participé à un concours de construction de ponts en pâtes alimentaires dans le cadre de mon cours de physique. J’ai trouvé ça amusant, et de retour à la maison, j’ai cherché « qui construit des ponts? » sur le Web. Je ne savais même pas ce qu’était l’ingénierie! J’ai appris que le génie civil est la discipline qui conçoit et construit des ponts. C’est le génie civil qui fait fonctionner les petites et grandes villes. Cette profession englobe la conception et la construction de ponts, de canalisations, d’égouts et de routes. La gestion des eaux pluviales et le traitement de l’eau et des eaux usées relèvent également de l’ingénierie, et bien d’autres choses aussi!
Je me suis inscrite au programme de génie civil du British Columbia Institute of Technology (BCIT) parce qu’il ne dure que deux ans. J’ai pensé que si je n’aimais pas l’ingénierie, je pourrais changer d’orientation après deux ans et étudier autre chose qui mènerait à un emploi. Les programmes de génie civil sont habituellement d’une durée de quatre ans. Les études ont été difficiles et j’ai échoué à quelques cours. J’ai dû les reprendre, mais tout m’a semblé plus clair la deuxième fois. Ça n’a pas nui à ma carrière. Je ne me souviens pas de m’être souciée du fait d'être une fille lorsque j’ai décidé d’aller en ingénierie. Certaines personnes m’ont embêtée – des gens qui n’étaient pas convaincus qu’une nerd en anglais comme moi pourrait réussir dans ce domaine, surtout que je n’étais pas très bonne en mathématiques. J’ai dû travailler fort pour améliorer mes notes, mais j’ai montré à ces gens que j’en étais capable! Plus tard, je suis retournée au BCIT, cette fois au baccalauréat en gestion de construction. J’y ai acquis les connaissances et les titres de compétence nécessaires pour pouvoir diriger des projets d’ingénierie.
Ce qui me motive
Ce que je préfère de mon travail est lorsque j’effectue l’administration de contrats et la gestion de projets. Ces activités permettent d’assurer qu’un projet se réalise correctement, c’est-à-dire que la construction s’effectue conformément aux plans et au calendrier prévu. Cela signifie également que le projet ne coûtera pas plus cher que la somme convenue.
J’aime aussi ce que je fais parce que ça demande beaucoup de travail en équipe. Pour obtenir les meilleurs résultats, nous devons consulter l’entrepreneur ou l’entrepreneure qui se chargera de la construction, le client ou la cliente qui paiera la nouvelle structure et l’ingénieur ou l’ingénieure qui conçoit les plans. Je suis une bonne communicatrice, alors résumer des situations ou des tâches ou faire des mises à jour est assez facile pour moi et agréable. Ces tâches exigent également un bon sens de l’équité. Par exemple, je m’assure que l’entrepreneur ou l’entrepreneure est juste envers le ou la propriétaire et vice-versa. Il y a parfois des différends et je dois m’assurer que toutes les parties sont traitées de façon équitable. Pour ce faire, je recueille le point de vue de chacun et chacune et je relis le contrat, qui est le livre de règlements du projet de construction. C’est de cette façon que j’arrive à déterminer ce qui sera juste pour tous et toutes. Cela nécessite de bonnes habiletés en résolution de problèmes. J’aime l’idée que je contribue à cultiver l’équité dans le monde. Je trouve gratifiant d’être perçue comme une personne digne de confiance tant par le client ou la cliente que par l’entrepreneur ou l’entrepreneure, et d’aider tout ce beau monde à travailler ensemble à la construction de quelque chose qui améliorera la société.
Comment j’influence la vie des gens
Mon travail est important parce que je contribue à assurer la santé des gens et de l’environnement. Je contribue à assurer que les robinets des gens leur fournissent de l’eau de qualité. J’assure également que les eaux usées des ménages sont traitées de façon appropriée afin d’être évacuées sans danger pour l’environnement. La gestion des eaux pluviales permet d’éviter les inondations lorsqu’il y a de fortes pluies. Qui plus est, le traitement des eaux protège l’environnement puisqu’il assure que les matières huileuses et autres polluants provenant des routes et trottoirs ne s’écoulent pas dans nos lacs et rivières.
En dehors du travail, je
Mon activité préférée est mon bénévolat avec les Guides. Je suis responsable d’une troupe de 20 guides; je leur enseigne des habiletés en leadership et des compétences de vie et d’autres choses qui les intéressent. J’ai un petit voilier au lac Kootenay qui me tient occupée en été, et j’aime la randonnée. L’hiver, je fais du ski de fond. J’adore la lecture quelle que soit la saison, ce qui occupe tout le reste de mon temps.
Mon conseil aux autres
La meilleure chose que j’ai faite est d’accepter que c’est OK de ne pas savoir quelque chose et d’apprendre à dire « je ne sais pas » sans avoir honte. Cette décision a fait des merveilles pour ma santé mentale. J’ai décidé de demander de l’aide plutôt que de craindre que quelqu’un se rende compte que je ne sais pas certaines choses.
- Langues étrangères
- Littérature et langues
- Musique
- Sciences
- Appréciait travailler seule
- Aimait aider les autres
- Aimait la lecture
- Ressentait une grande satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes (en anglais et français)
- Jouait à des jeux vidéo
- Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
- Donnait peu d'importance à ses notes dans la majorité des cours
- Pensait savoir ce qu’elle voulait faire plus tard
- Était dans les scouts, Guides
- Était dans l'harmonie de l'école
- Obtenait des notes moyennes
Sujets connexes
Les partenaires
Parlons science tiens à remercier l’Association des technologues et techniciens en sciences appliquées de la Colombie-Britannique (ASTTBC) de nous avoir mis en contact avec la personne présentée ci-dessus.
Les technologues et techniciens en sciences appliquées de la Colombie-Britannique (ASTTBC) dirigent le Projet de promotion des femmes en génie et en technologie, un projet de partenariat sectoriel sur le marché du travail, financé par l’Accord de développement de la main-d’œuvre Canada-Colombie-Britannique. L’objectif du projet est d’accroître la participation des femmes aux métiers de l’ingénierie, de la géoscience, de la technologie et des techniques grâce à la mise en œuvre de stratégies de diversité et d’inclusion pour recruter, retenir et soutenir le développement de carrière des femmes afin de diriger un changement culturel au niveau du système au sein de ces professions.