
Terra MacDonald (elle)

Terra MacDonald sur un site d'aquaculture tenant des saumons d'élevage.

Terra MacDonald sur un site d'aquaculture tenant des saumons d'élevage.
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née en Nouvelle-Écosse et j’ai grandi dans les Maritimes, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick.
J’habite désormais : J’habite à Campbell River, en Colombie-Britannique.
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai fréquenté le Collège d’agriculture de la Nouvelle-Écosse où j’ai obtenu mon baccalauréat ès sciences, avec une spécialisation en sciences animales. Ensuite, j’ai fréquenté le Collège vétérinaire de l’Atlantique et j’ai obtenu mon doctorat en médecine vétérinaire.
Ce que je fais au travail
Je fais beaucoup d’analyses de données et de surveillance des tendances. Au quotidien, la majorité de mes activités et de mes décisions s’appuient sur ces analyses. Je rassemble des données sur la santé des poissons. Ces données comprennent des données sur les pertes de poissons, les concentrations de poux du poisson, les taux d’alimentation, la vitesse de croissance et les problèmes environnementaux. Une grande partie de ces données est communiquée à notre organisme de réglementation (le ministère des Pêches et des Océans – MPO). Je passe beaucoup de temps à rédiger des rapports pour le MPO.
En tant que vétérinaire, je travaille avec chaque département de Mowi. J’assiste la production en eau salée, la production en eau douce (écloseries), les activités commerciales, les récoltes, les services environnementaux et les usines de production. Il est essentiel d’avoir une bonne compréhension de la santé de base des poissons et de la biosécurité (la prévention de l’introduction ou de la propagation de maladies ou d’agents biologiques), ainsi que des compétences en communication. Je dépends beaucoup de mon équipe directe de biologistes spécialisés en santé des poissons. Nous travaillons dans un espace bureau avec un laboratoire. Nous passons aussi une grande partie de notre temps sur le terrain. Nous devons visiter différents sites. Les sites sont situés tout le long de la côte de l’île de Vancouver. Pour se rendre sur la plupart des sites, il faut parfois faire 2 heures de route et une heure ou plus de bateau. Mais le bon côté, c’est que nous pouvons profiter de certains des endroits les plus beaux et les plus reculés de la province. Nous passons rarement une mauvaise journée quand nous sommes sur l’eau!
Sur le site, nous examinons généralement des poissons. Nous procédons à des nécropsies (examen minutieux de poissons morts) ou nous examinons des poissons vivants. Lorsque nous étudions des poissons vivants, ils sont mis sous sédatif pendant une courte période afin que nous puissions vérifier leurs branchies et leur peau. Nous prélevons parfois des échantillons pour détecter et dépister des maladies (tests par réaction en chaîne de la polymérase, histologie, bactériologie).
Mon parcours
J’aspire à devenir vétérinaire depuis que je suis toute petite. Mes études, tout au long du secondaire et jusqu’à mon diplôme de premier cycle, étaient orientées vers cet objectif. Quand j’étais en première année d’université, j’ai décroché un emploi. Je devais participer aux essais nutritionnels sur le saumon de l’Atlantique, la truite arc-en-ciel et l’omble chevalier. C’était ma première expérience en aquaculture. Je suis issu d’un milieu agricole. Il y avait des fermes laitières des deux côtés de ma famille. J’ai donc vu l’immense potentiel de l’aquaculture. J’ai vu que l’aquaculture pouvait devenir un moyen de production alimentaire durable et sain, qui n’accentuerait pas la pression sur la pêche sauvage.
Tout au long de mon diplôme de premier cycle, j’ai continué à travailler avec des poissons. Lorsque je suis entrée à l’école vétérinaire, je savais que je voulais être vétérinaire aquacole (vétérinaire des poissons). L’été, j’ai occupé des emplois qui m’ont permis de me familiariser avec la recherche, la réglementation et les tâches pratiques. J’ai accompagné des vétérinaires de Norvège et de Colombie-Britannique pour avoir une idée de ce à quoi ressemblait la médecine dans ces régions.
Quand j’ai obtenu mon diplôme, il n’y avait pas d’emplois disponibles pour travailler avec les poissons. J’ai accepté un poste dans un cabinet de médecine vétérinaire générale pour petits animaux (chats et chiens) à Edmonton, en Alberta. J’ai occupé cet emploi pendant quelques années jusqu’à ce qu’un poste de vétérinaire aquacole se libère en Colombie-Britannique. J’ai beaucoup aimé la pratique générale. Aujourd’hui encore, je donne un coup de main en travaillant dans des cliniques pour petits animaux les fins de semaine et les jours fériés. J’aime la variété du travail que je peux faire en tant que vétérinaire. J’adore travailler dans le domaine de l’aquaculture et j’aime la médecine des poissons. Toutefois, c’est aussi très agréable de passer un peu de temps dans une clinique.
Ce qui me motive
Je suis ravie de participer de manière concrète à la production de nourriture. Je pense que la production alimentaire doit prendre un nouveau virage. À mon avis, l’aquaculture peut jouer un rôle important. Je suis passionnée par la santé publique, la santé environnementale et la médecine des poissons en général. Mon travail me permet de toucher à toutes ces choses. Les poissons, surtout le saumon, me fascinent. De plus, j’apprends toujours de nouvelles choses. J’aime que chaque jour soit différent. Il est impossible de s’ennuyer dans un environnement qui évolue aussi rapidement. Bien sûr, j’aime aussi l’océan. Je me considère très, très chanceuse de pouvoir travailler dans ce domaine!
Comment j’influence la vie des gens
Selon moi, mon travail fait une différence, car je contribue à fournir des aliments durables et sains à une population croissante. Les progrès réalisés dans l’aquaculture du saumon permettent d’évoluer vers une production alimentaire plus « bleue ». Ces progrès sont alignés sur plusieurs des objectifs de développement durable des Nations Unies. Les objectifs touchent à des sujets aussi importants que la vie aquatique, la lutte aux changements climatiques et la faim « zéro ». En tant que vétérinaire, je tiens toujours compte de la santé des animaux. Je tiens également compte de la santé de l’environnement et de celle des gens. Il faut comprendre que ces conditions interagissent et dépendent les unes des autres.
En dehors du travail, je
Même en dehors du travail, j’aime être sur l’océan. J’adore faire du kayak et de la planche à pagaie. Lorsque j’ai un peu de temps, j’aime me promener et trouver des petits trucs sur la plage. Je me suis récemment initiée à la voile : j’ai découvert une nouvelle façon d’être sur l’eau. Comme j’ai déjà dit, je fais aussi du remplacement dans des cliniques les fins de semaine et les jours fériés. Ça change le rythme et ça apporte du nouveau. J’offre aussi des services d’euthanasie de chiens et de chats à domicile. C’est un service très noble et très gratifiant, et je me considère très privilégiée d’accompagner les familles dans ces moments difficiles. J’aime aussi faire de la musculation et de l’entraînement. Je fais partie d’une super communauté de gym qui me permet de rester saine d’esprit et en bonne forme pour mon travail, qui peut être très exigeant pour le physique! Il faut absolument être capable de soulever de gros poissons!
Mon conseil aux autres
Va vers les personnes qui ont la carrière que tu souhaites avoir. Accompagne-les dans leur travail, si possible, et pose beaucoup de questions. Le mentorat est si important. Obtenir les conseils d’une personne qui occupe l’emploi que tu souhaites occuper est un excellent point de départ. Tu pourras ainsi savoir si ce travail t’intéresse. De plus, ne te sens pas obligé de commencer des études postsecondaires dès la fin du secondaire. Il y a beaucoup d’avantages à prendre le temps de définir ce que tu veux vraiment faire avant de prendre un gros engagement en temps (et financier!).
- Arts visuels
- Sciences
- Mathématiques
- Appréciait travailler seul
- Aimait aider les autres
- Était motivé par le succès
- Aimait la lecture
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Se sentait à l'aise dans l'environnement extérieur et naturel
- Apprenait en expérimentant
- A toujours su ce qu’elle voulait faire plus tard
Sujets connexes
Les partenaires
L’équipe de Parlons sciences tient à remercier l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture (AICA) pour l’avoir mise en contact avec les personnes nommées ci-dessous.
L’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture est une association nationale parlant au nom des éleveurs de fruits de mer canadiens, représentant leurs intérêts à Ottawa auprès des organismes de régulation, des personnes qui rédigent des politiques et des dirigeants politiques. Consultez son site Web pour en savoir davantage sur l’industrie de l’aquaculture au Canada, sur la façon dont cette industrie contribue à une production alimentaire durable et sur les avantages liés au fait de manger des fruits de mer.